merinos écrit: en fait, c'est encore mieux pour les petites PME, car elles seront exonérées de la redevance en dessous de 500'000 francs de chiffre d'affaires.
C'est presque incroyable de constater que notre débat est finalement très politique, avec des informations tronquées!
Actuellement, les redevances de réception à titre commercial sont dues quand les appareils de réception sont destinés à l’information ou au divertissement de la clientèle. Cela ne concerne notamment pas les artisans. À l'avenir, par exemple, une menuiserie avec 5 employés devra payer la redevance même si le patron et les 5 employés la payent déjà au privé. Je veux dire par là qu'un chiffre d'affaire de 500'000 CHF est très vite atteint, ce qui ne veut pas dire que le patron et les employés roulent sur l'or. Avec la pression de marchés publics, les chiffres d'affaire laissent peu de marge aux petits entrepreneurs.
Par contre, le fait qu'un café qui remplit sa terrasse avec un match de foot paie une redevance commerciale paraissait acceptable. Au moins, il y a un lien entre la redevance et l'usage de la radio-TV, ce qui n'existe pas pour l'exemple de la menuiserie. Et si un employé écoute la radio avec son collègue en allant chez un client, n'oublions pas que les deux paient déjà la redevance à titre privé. Payer une troisième fois est juste scandaleux.
En ce qui concerne le soutien des radios juke-box aux artistes suisses, les radios soutenues par la redevances sont au nombre de 17 + de nombreuses stations privées. Le service public n'est pas destiné à écraser l'offre privée (non-subventionnée) ni à multiplier ses fréquences. Heureusement que le DAB+ apporte un peu d'air frais en Suisse romande (où il manque assurément un réseau DAB privé supplémentaire pour compléter l'offre).
Enfin, tu ne parles pas de ma proposition de s'en prendre à ces millions de francs de publicité qui partent chez des diffuseurs qui ne font que de presser le citron suisse sans y apporter de contribution spécifique (ah si! on voit de temps un temps un Suisse dans un jeu ou un télé-crochet...).
Visiblement, le rejet par 71% de la suppression totale du financement public de l'audiovisuel public est interprété de plein de façons. Il ne s'agit pas d'un chèque en blanc. Et même si je suis attaché à certaines émissions de la SSR, comme les Tessinois par exemple, cela n'ouvre pas toutes les portes.
Il est urgent que les politiques reprennent l'initiative pour fixer le périmètre d'action de la SSR et son équilibre avec les prestataires privés.
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